Le Grand-Bornand prit peu à peu le visage que nous lui connaissons avec l’achèvement de la Mairie (1904) et la construction d’hôtels qui dès 1920 accueillirent les premiers vacanciers d’été.
Jusqu’à la première moitié du siècle,
L’essentiel de l’activité économique reposait sur l’agriculture, basée avant tout sur l’élevage et la fabrication du reblochon. C’est une véritable révolution que devait vivre le village avec l’apparition du tourisme. Né au début du siècle avec l’intérêt croissant pour la montagne en été, c’est essentiellement autour de l’alpinisme qu’il devait se développer dans un premier temps. On retrouve peu avant 1900 la trace de la première ascension touristique de la Pointe Percée, sommet de la Commune du Grand-Bornand.
Le ski, débute un peu plus tardivement.
Dans l’entre-deux guerres, cette pratique sportive marginale commence à intéresser les jeunes Bornandins et les touristes. En 1923, « la société des skieurs bornandins » est fondée. En plus de regrouper des amateurs de ski, l’association prévoit dans ses statuts le développement des sports d’hiver dans la région.
Un tremplin de saut fut érigé en 1929.
L’année suivante une importante course de descente se disputa sur les pistes du Lachat de Châtillon. En 1931, une course de ski de fond était organisée.
En 1945,
La Société Anonyme du téléski du Grand-Bornand est créée à l’aide d’une souscription à laquelle des Bornandins, principalement des commerçants, participent. Elle met en service, sur l’envers du village, un fil neige et surtout, le téléski des Dodes. Si son exploitation est abandonnée en 1950, l’expérience ne décourage pas ces pionniers qui persévèrent sur un nouveau site : le Chinaillon. En 1953, la SA du téléski du Grand-Bornand confie la réalisation d’une nouvelle remontée mécanique à l’entreprise Pomagalski : le téléski des Outalays ouvre au public à la saison 1953-54.